Mohamed Khalil est né à Casablanca, dans une famille de sept enfants. De Casa, il n’en verra pas grand-chose. Il a 4 ans quand ses parents quittent le Maroc pour la France.
À 21 ans, il s’achète un Pentax P30, réalise ses premiers portraits dans une école de danse d’Oyonnax ( Ain ) et fait son apprentissage auprès du photographe Marc Forzi.
Un stage dans le studio parisien Daylight, grâce à la complicité de Laurent Philippon, un ami coiffeur pour le studio d’Alexandre de Paris. Puis il devient l’assistant de photographes tels que Jean-Baptiste Mondino, Stéphane Sednaoui ou encore Philip Dixon.
Sa carrière de photographe, Mohamed Khalil la démarre en 1996 avec des portraits pour le magazine de cinéma Première, des projets avec le duo de graphistes, dessinateurs et réalisateurs Kuntzel&Deygas, puis des commandes pour des agences de publicité.
L’une de ses spécialités : « Savoir être invisible. » C’est comme ça qu’il va se faufiler dans les coulisses des défilés de haute couture ou photographier les tournages de spots publicitaires de grandes marques de parfums. La mode l’inspire. Aujourd’hui, des maisons comme Kenzo, Givenchy, Elie Saab, Dior ou Chanel font appel à lui.
Depuis quelques années, Mohamed travaille également dans les portraits d’acteur. Il rencontre et shoote des comédiens afin de faire avec eux leurs books pour les castings.